Plusieurs maisons en France ne sont pas encore raccordées au réseau d’assainissement collectif. La législation est tout de même stricte envers eux. Ces habitants doivent procéder à une autre méthode d’assainissement individuel. Parmi ces méthodes, il y a la phytoépuration. C’est une manière naturelle de traiter les eaux usées.
Comment fonctionne la phytoépuration ?
Les eaux usées sont traitées naturellement et automatiquement. Vous devez installer alors une fosse dans le jardin pour traiter ces eaux. N’oubliez pas que cette méthode est un peu contraignante puisqu’il faut vidanger la fosse. Vous pouvez également aménager un lit vertical dans lequel vous planterez des roseaux et des plantes aquatiques. Dans ce cas, le lieu de traitement se fond facilement dans le décor. Ce sont les bactéries de ces plantes aquatiques qui vont épurer les eaux usées. Aucun système n’est requiert puisque les bactéries s’activent naturellement. Pour aménager les fosses, il faut compter 4m2 par pièce principale pour récupérer les eaux-vannes et 2m3 par pièce pour les maisons avec toilette sèche.
Y a-t-il une démarche administrative à suivre ?
Ce système convient aussi bien aux particuliers qu’aux petits collectifs. Vous n’êtes pas alors obligé de mettre en place un bassin de phytoépuration exclusivement pour votre propriété. Vous pouvez vous regrouper entre voisins pour utiliser la même fosse. Vous pouvez également opter pour ce système d’assainissement pour votre structure d’accueil saisonnier comme un domaine de camping ou une gîte. Pour mettre en place un tel système, vous devez faire une déclaration auprès de votre mairie. Dans cette déclaration, vous devez détailler les caractéristiques des travaux à entreprendre : surface et caractéristique du terrain, les matériaux utiliser pour l’aménagement de la fosse d’assainissement autonome, etc. Après analyse de votre déclaration, la mairie vous donne une autorisation en l’absence d’éventuels risques causés par le projet.